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Rebondissement politique : Seïdou Adambi attaque Paulin Akponna en justice pour diffamation

  • Photo du rédacteur: Wilfried Judicaël Djehli
    Wilfried Judicaël Djehli
  • 28 juin
  • 2 min de lecture
Samou Seïdou Adambi, ancien ministre
Samou Seïdou Adambi, ancien ministre

L’affaire prend un nouveau tournant judiciaire. L’ancien ministre de l’Énergie, Samou Seïdou Adambi, a officiellement déposé une plainte pour diffamation contre Paulin Akponna, son successeur tout récemment évincé du gouvernement.


La procédure fait suite à des propos tenus par Akponna le 21 juin 2025, lors d’une déclaration publique à Titirou, dans la commune de Parakou. Ce vendredi 27 juin, une citation directe a été délivrée par huissier à l’encontre de l’ex-ministre, qui est désormais convoqué devant la justice pour une audience prévue le 16 juillet 2025.

Des mots qui pèsent peut-être lourd

Dans sa plainte, Seïdou Adambi reproche à Paulin Akponna d’avoir tenu des accusations graves et infondées, susceptibles de porter atteinte à son honneur, son intégrité et sa réputation. Parmi les expressions incriminées, des expressions « Siphonneurs du budget national », « Délinquant de la République », « Politicien véreux », ou encore « Commerçant politique ».

Autant de mots que l’ancien ministre estime dirigés directement contre lui, bien qu’il ne fût pas nommé explicitement. Pour Adambi, ces propos ont largement franchi les limites du débat politique, pour verser dans l’attaque personnelle.

Un climat politique tendu en toile de fond

Cette procédure survient dans un contexte de tension palpable, quelques jours seulement après la mise à l’écart de Paulin Akponna du gouvernement. Une sortie jugée trop virulente lors d’un meeting à Parakou, fief même de Seïdou Adambi, aurait été l’élément déclencheur de ce départ précipité.


Pour beaucoup, cette plainte s’apparente à une riposte juridique, face à un discours perçu comme un règlement de comptes public entre deux figures politiques du même bord.

Que risque Paulin Akponna ?

Sur le plan légal, si les faits de diffamation publique sont établis, des sanctions pénales et pécuniaires pourraient être prononcées. Mais au-delà du droit, c’est l’image de Paulin Akponna qui se joue : entre défenseur de la transparence et accusé de dérapage verbal, l’équilibre est fragile.


De son côté, l’ex-ministre n’a pas encore officiellement réagi à cette citation directe. Reste à voir s’il assumera ses propos ou s’il choisira l’apaisement.


Ce procès à venir sera-t-il un simple règlement de différend entre personnalités politiques ? Ou deviendra-t-il un précédent dans la gestion de la parole politique au Bénin ?


Une chose est sûre : le 16 juillet, ce sont les tribunaux qui auront la parole. Et cette fois, elle devra être pesée, argumentée, et juridiquement encadrée.

Affaire à suivre…

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