Bénin : bientôt une loi pour limiter la durée des fiançailles

Honorable Armand Gansè, Député

Le député béninois Armand Gansè a surpris tout le monde en proposant une idée peu commune : faire une loi pour limiter la durée des fiançailles. Pour lui, beaucoup d’hommes s’engagent avec des femmes, leur font croire au mariage, mais ne les épousent jamais. Résultat : des années perdues, des cœurs brisés, des espoirs déçus.

« Combien de femmes restent dans des relations sans avenir, nourries d’espoirs qui ne se concrétisent jamais ? », s’interroge-t-il.

Mais cette proposition a rapidement fait réagir l’opinion publique.

Fiançailles : une promesse… parfois sans suite

Les fiançailles sont normalement une étape avant le mariage. Mais dans la réalité, certains couples restent fiancés pendant de longues années, sans que le mariage n’ait lieu. Souvent, c’est la femme qui attend, en espérant, pendant que l’homme retarde l’échéance ou disparaît.

Le député Gansè veut donc protéger ces femmes contre les promesses non tenues. Il pense qu'une loi pourrait mettre fin à ces abus émotionnels.

L’amour sous contrôle de la loi ?

Mais peut-on vraiment fixer une durée légale pour les fiançailles ? Est-ce que l’État doit s’occuper de la vie amoureuse des populations ? Est-ce qu’un couple sera obligé de se marier si la durée est dépassée ? Ou alors de rompre officiellement ?

Beaucoup de questions restent sans réponse. Car l’amour n’est pas une affaire simple. Parfois, des fiançailles durent longtemps à cause de problèmes financiers, familiaux ou autres. Ce n’est pas toujours de la mauvaise foi.

Les hommes aussi sont victimes

Dans les réactions des internautes, beaucoup ont salué l’idée, mais ont demandé plus d’équilibre. Comme ce commentaire :

« Ce ne sont pas que les femmes qui souffrent. Il y a des hommes aussi, qui donnent tout ce qu’ils ont pendant les fiançailles, qu’on berne avec un peu de tendresse, et qu’on abandonne à la fin, pour un autre plus riche ou plus disponible. »

Ce rappel est important : dans les relations, hommes et femmes peuvent être victimes. Si une loi doit exister, elle doit protéger tout le monde, sans favoritisme.

Un vrai problème, mais une fausse solution ?

Au fond, la proposition du député montre une chose : les relations amoureuses laissent parfois des blessures profondes. Promesses non tenues, temps perdu, argent gaspillé, confiance détruite, etc.

Mais est-ce que la solution est une loi ? Beaucoup pensent qu’il faudrait plutôt sensibiliser les jeunes, encourager la sincérité dans les relations, et apprendre à s’engager de manière responsable.