Les autorités nigériennes ont pris la décision stratégique de reprendre le contrôle de la Société des mines de l'Aïr (Somaïr), précédemment dirigée par le géant français de l'uranium, Orano.
Le Niger dit a dieu à la dépendance énergétique
Cette reprise de contrôle marque un tournant majeur dans la volonté du Niger d'assurer une gestion nationale de ses ressources naturelles, notamment de son précieux uranium.
En mettant fin à la dépendance vis-à-vis des décisions des conseils d'administration étrangers, le gouvernement nigérien, dirigé par le général Tiani, affirme haut et fort son intention de défendre les intérêts économiques et miniers du pays.
Par ailleurs, le gouvernement a révoqué le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, l'un des plus importants du Niger, détenu par Orano. Cette décision s'explique par les nombreux retards pris par la société française et son non-respect des engagements contractuels.
En reprenant en main ce projet stratégique, le gouvernement nigérien vise à optimiser les bénéfices économiques pour la population et à réduire sa dépendance vis-à-vis de l'extérieur. Cette nouvelle orientation devrait permettre au Niger de renforcer sa souveraineté et de jouer un rôle plus important sur la scène internationale.
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