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Eric Dupond-Moretti, le Ministre français de la justice a été relaxé mercredi par la Cour de justice

Après trois ans de procédure, et plusieurs semaines de procès et dix jours de délibéré, Éric Dupond-Moretti a été blanchi, mercredi, par la Cour de justice de la République. Le garde des Sceaux était soupçonné d'avoir profité de ses fonctions de ministre pour régler ses comptes avec quatre magistrats.



De façon précise, il était reproché à Éric Dupond-Moretti d'avoir ouvert des enquêtes administratives contre le juge monégasque Édouard Levrault, le 31 juillet 2020, puis contre trois magistrats du Parquet national financier, le 18 septembre suivant, après l'affaire des fadettes ayant visé plusieurs grands avocats pénalistes dont Éric Dupond-Moretti lui-même, alors avocat.



Trois syndicats de magistrats avaient signalé ces faits et porté plainte devant la commission des requêtes de la Cour de justice de la République. Après des audiences souvent houleuses où se sont succédé à la barre 21 témoins avec parmi eux des figures de la haute magistrature, le ministère public avait requis un an d’emprisonnement avec sursis contre le garde des Sceaux en exercice, assorti d'une peine d'inéligibilité. Relaxé, Éric Dupond-Moretti sort par la grande porte de la Première chambre civile du Palais de justice de l'Ile de la Cité. Le ministère public peut toutefois se pourvoir en cassation d'ici à mardi prochain.



C’est la première fois qu’un ministre de la Justice en exercice était devant la Cour de justice de la République, cette juridiction française d’exception créée en 1993 et chargée de juger les membres du gouvernement en fonction. Une décision qui éclaircit son horizon politique car la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré dans la foulée que le garde des Sceaux allait être maintenu au gouvernement.





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