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Bénin : négligence des rythmes africains par la jeunesse : vers la dévalorisation de la culture ?


Beaucoup de jeunes de cette nouvelle génération s'interessent plus aux rythmes étrangers ( la musique moderne ou occidentale) que nos rythmes endogènes ( la musique traditionnelle ou africaine ). Les rythmes endogènes, très importants mais largement négligés par la jeune génération.



La jeune génération ne prend pas assez d'importance aux rythmes endogènes. C'est ainsi que, les jeunes délaissent les rythmes endogènes pour s'accrocher beaucoup plus aux rythmes étrangers. Les rythmes endogènes révèlent l'identité africain, ils retracent une histoire de la culture. Cadoprince Tekou, Chef Orchestre et maître chorale des jeunes de la paroisse catholique à Porto novo. « Les jeunes s'intéressent plus à tout ce qui vient de l'étranger parce qu'ils se disent que l'étranger est plus mieux et développé que chez soi » dit-il.

La musique traditionnelle est plus riche, très vaste que la musique moderne. Les rythmes étrangers sont puisés de la musique traditionnelle. Cadoprince Tekou, affirme que « Normalement, en musique traditionnelle, il y a plusieurs figures de notes qui se trouvent encore dans la musique moderne ». Toutes ses notes sont puisées de la musique traditionnelle. La musique, elle vient de l'Afrique. C'est les histoires de la culture, car les premiers instruments de musique sont crés en Afrique.


Tout le monde veut se développer et jouer d'actualité. Donc, la jeune génération, il joue un peu de chez lui et veut aussi développer ce qui est de l'extérieur. On est pas bon en quelque sorte, tout le monde veut être branché et copié l'Europe pour se perfectionner. Les jeunes veulent montrer qu'ils sont meilleurs et qu'ils ne sont plus au stade des animations endogènes. D'ailleurs, si il y a les tournées, les blancs viennent au bénin. Ces derniers sont plus intéressés par à la musique béninoise.Ces étrangers se sentent plus mieux que leurs rythmes valorisés. Ce n'est pas une faute aux jeunes s'ils délaissent les rythmes endogènes et s'intéressent plus au moderne. Joseph Gbeda, étudiant en deuxième année à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion ( FASEG) à l'université de Abomey-calavi, et musiciens bassiste. « Les rythmes endogènes doivent être valoriser, c'est de la richesse et si on pouvait faire de cela vraiment une richesse, les jeunes connaîtront l' intérêt qui est derrière ce fait. », affirme t-il.


Et bien même, la musique traditionnelle a besoin d'être syntoniser pour pouvoir être bien jouée. Ezeckias Miracle Ayonou, étudiant en deuxième année à la FASEG au campus de Abomey-calavi, également pâtissier et menuisier. Ce dernier aime seulement et beaucoup plus la musique traditionnelle. « Les rythmes endogènes, font recours à la nature, ce n'est pas accompagné pour une modernisation. Encore, c'est la tradition et la tradition, c'est la loi de la nature » fait savoir Miracle Ayonou.


L'importance des rythmes endogènes

En musique, la base de toutes choses c'est la tradition. La musique traditionnelle aide à avoir de la gamme, de savoir danser simplement dans le rythme et d'être dans le rythme, être attaché à ce rythme. Les rythmes endogènes sont très importantes et capitales. La tradition est la base et tout le monde est né dedans. Alors, faudrait bien que tout le monde ainsi que la jeune génération puissent s'intéresser aussi plus à la musique traditionnelle. Selon Ezékias Miracle, pour une bonne valorisation, il faut donc l'organisation des activités, concerts, et tout festivals généralement basé sur les musiques traditionnelles. Christiana, artiste béninoise de gospel. « Ce n'est pas la faute des jeunes mais plutôt une faute aux parents et prêtes. Je vois qu'ils ne font pas du bien à leurs sociétés ni aux fidèles » affirme est-elle. Donc, les parents doivent amener les enfants et toutes jeunes dès le bas âge depuis, non seulement se focaliser au musique occidentale mais s'intéresser beaucoup plus aussi aux rythmes africains et gospels.


Les prêtes et toutes religieux doivent faire la promotion des rythmes endogènes, la musique béninoise dans les Églises que par les chorales et autres. De là, la musique béninoise, les rythmes traditionnels peuvent être valoriser plus facilement. Perpétue, licence en tourisme et commerce générale. Elle déclare que « La musique traditionnelle bien faite est de la partir de nos richesses et ne pas l'aimer, c'est négliger notre identité ». Les rythmes endogènes dont les jeunes ne prennent pas trop d'importance, ce fait pourrait engendrer des impacts positive ainsi que négative sur la culture et développement de la musique béninoise. Chaque jeune aurait avoir sa raison de s'intéresser plus aux rythmes étrangers. Il faut revoir des perspectives pour la valorisation de la culture béninoise que par nos rythmes endogènes pour les jeunes et tout le monde.


Raoul Olivier GASSETO ( stag)

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